Plusieurs milliers d'euros de dettes pèsent sur la vie des animaux. Le seul moyen de sauver ces animaux ? Régler la dette avant le 30 septembre !
L'heure est extrêmement grave. La situation de l'association Félins d'Ici et d'Ailleurs n'a jamais été aussi préoccupante. Lorsque nous avons parlé avec Esméralda, la Présidente, nous sentions bien que nous risquions d'atteindre un point de non retour : la fin de l'association. Esméralda est une de ces présidentes d'association qui font de la protection animale depuis de nombreuses années. Elle vit pour les animaux, rien que pour les animaux, toujours pour les animaux.
Tout repose sur ses épaules ou presque et elle nous a avoué un brin découragée que l'association était au bord du gouffre. Qu'il ne fallait presque rien pour que l'association sombre définitivement et doive laisser les centaines de chats qu'elle prend en charge.
La situation dramatique des associations sans refuge
Tout le monde connaît la SPA. Mais très peu de personnes savent que la SPA ne représente que 55 refuges sur le territoire français et qu'il en existe 720 autres qui sont totalement indépendants.
Alors que la SPA domine la protection animale avec 70 millions d'euros de budget annuel et ses 600 salariés, toutes les administrations ignorent les associations sans refuge - au nombre de 10 000 en France - qui font un travail de terrain indispensable.
Recueillir des animaux abandonnés, les sociabiliser, les proposer à l'adoption, c'est le travail des associations sans refuge. Trapper, stériliser et remettre sur site les chats errants devenus chats libres, c'est le travail des associations sans refuge. Lutter contre la maltraitance animale en réalisant des enquêtes de terrain, c'est encore le travail des associations sans refuge.
Malheureusement, ces associations sans refuge - sans lesquelles la protection animale s'effondrerait - ne sont que très peu visibles ou du moins très peu vues par les administrations donc beaucoup moins exposées et encore moins financées.
Lorsqu'il y a une situation d'urgence comme la crise du COVID, les associations sans refuge - malgré la mobilisation - sont moins bien aidées par l'Etat que les structures comme la SPA. Et ce sont ainsi des associations sans refuge - comme Félins d'Ici et d'Ailleurs - qui sont à l'agonie financière.... alors qu'elles sont très souvent sollicitées par les grandes structures nationales et les refuges pour accueillir d'autres animaux.
Si le cas de l'association Félins d'Ici et d'Ailleurs est loin d'être un cas isolé, il est symptomatique d'une situation aberrante qui ignore le travail des associations sans refuge et qui risque de mener à sa perte le secteur de la protection animale.
SOS de la dernière chance pour les 300 Petits Poilus de notre association, Félins d’Ici et d’Ailleurs.
"Sans aide que vont devenir tous ces Félins sauvés et tous ceux en état d’urgence ? L’arrêt de notre belle mission serait une catastrophe avec pour conséquence la condamnation à mort de félins en détresse.
Félins d’Ici et d’Ailleurs a besoin de Vous.
Nous vous avons déjà sollicités dans le passé et avions pu, grâce à vous, fidèles d’Actuanimaux, sortir d’une situation plus que critique. Aujourd’hui, nous sommes au bord du gouffre et vous êtes notre dernier espoir.
Notre association, Félins d’Ici et d’ailleurs, active sur les sites de la citadelle de Lille, mais aussi à Armentières et dans d’autres secteurs où elle est sollicitée, se bat sans relâche depuis plus de 7 ans pour porter secours à des centaines de chats en détresse, leur donner une seconde chance, les soigner, leur offrir une vie sécurisée, avec l’estomac plein et un suivi vétérinaire.
Aujourd’hui tout est remis en question alors que, à peine avions-nous surmonté l’épisode COVID, nous subissons de plein fouet, comme beaucoup d’autres associations, l’effet conjugué de la crise actuelle, des abandons sauvages, des épidémies (typhus, coryza, herpès…), de la prolifération féline liée au changement climatique sans parler de la hausse des tarifs vétérinaires, du prix de la nourriture de nos protégés, du prix de l’essence nécessaire à nos tournées.
Une dette vétérinaire inédite, des impayés depuis 2 ans :
Notre vétérinaire pourtant dévoué, nous dit stop ! Il ne peut plus nous faire crédit alors que notre dette a atteint un niveau conséquent de plusieurs milliers d’euros. Il a raison mais comment faire quand nous récupérons des chats dans des états lamentables (voir photos) qui restent à notre charge pour des traitements, des hospitalisations, des chirurgies, quand nous devons stériliser massivement, quand nous devons récupérer des dizaines de chats en sale état dans un squat ou pour prendre en charge les 45 chats d’un camp de roms évacué ou la quinzaine de chats soustraits à des SDF, des femelles gestantes et malades en urgence vétérinaire, quand nous sommes face aux conséquences dramatiques de maltraitances et d’abandons, quand nous trouvons de très jeunes chatons non sevrés jetés sur nos sites de nourrissage ?
Des subventions rares et revues à la baisse :
Malgré nos partenariats avec plusieurs municipalités qui nous valent d’être très sollicités, les aides se sont raréfiées, ont été différées ou annulées. Au niveau du département la subvention a été divisée par 2, reportée à la rentrée, et nous ne savons pas comment faire face à l’urgence d’une campagne de stérilisation indispensable avant l’été.
L’inquiétude de 15 bénévoles, quotidiennement sur le terrain :
Nous sommes 15 bénévoles pour les 130 chats de la citadelle de Lille et nos 9 autres sites de nourrissage, nous effectuons 100 km chaque jour pour nourrir 300 chats : nous y mettons toute notre énergie et notre passion mais ça ne suffit plus !
Nous n’avons pas de refuge, nous ne faisons pas d’adoptions, nous passons par d’autres associations pour faire adopter les félins sociables. Nous ne pouvons pas tout faire et ne ne pouvons donc pas compter sur des rentrées d’argent de ce côté-là. Les petits sauvageons, inadoptables, sont remis sur nos sites de nourrissage.
À force d’être sur le terrain, nous n’avons pas le temps de faire notre publicité, d’encourager les adhésions et de solliciter les bienfaiteurs. Tout notre temps libre est dédié à des opérations caddies, des collectes de croquettes et des vides greniers ; et encore nous observons que malgré leur désir de nous aider, les donateurs ont dû prendre en compte la hausse des prix et sont contraints de choisir des marques moins chères. A tous les niveaux les effets de la crise nous impactent et nous sommes
hélas aux premières loges pour savoir que la misère humaine est aussi un désastre pour les animaux.
Alors quand nous venons de découvrir sur un nouveau site en travaux une quinzaine de chats dont 13 femelles toutes gestantes et 2 mâles, le vertige nous prend !
Et de sauvetage en sauvetage, d’abandon en abandon l’association s’est mise dans les dettes, un déferlement de factures impayées s’entasse et malheureusement l’Association Félins d’Ici et d’Ailleurs se voit dans l’obligation de lancer ce SOS de détresse financière.
Sur ses différents sites l’Association a commencé par récupérer les plus souffrants, Scarlett, Paprika, Alfred, Prosper, Hector, Basile, Ramona dont les photos qui illustrent cette collecte vous diront mieux que des descriptions dans quel état nous les avons trouvés… Certains d’entre eux ont déjà été pris en charge, mais hélas bien souvent l’Association n’a pas réussi à récolter toute la somme nécessaire, et de petit en petit, de facture en facture l’Association se retrouve dans le rouge.
Cette collecte est destinée à nous permettre de refaire surface, reprendre des soins vétérinaires, envisager le plus urgent : une campagne de stérilisation. Mais il ne faut pas se mentir nous aurons sans doute besoin encore de vous, si l’équipe d’Actuanimaux l’accepte, pour continuer notre mission en repartant du bon pied, sans être handicapés par des factures encore en souffrance.
Je suis consciente que les temps sont durs mais j’ai vraiment besoin de votre aide, sans vous je devrai hélas fermer mon Association mais qui s’occuperait de ces Petits Poilus qui nous font confiance et n’ont que nous pour vivre ?
Votre aide nous est vitale, avec toute mon équipe, au nom de nos 300 chats (et chaque jour un peu plus) je vous remercie de lire cet appel au secours et d’avoir le grand cœur de vous mobiliser pour nous sortir de cette impasse.
Un combat de 20 ans pour secourir la détresse féline, on ne lâche rien
Esméralda, cela fait près de 20 ans qu'elle réalise un travail de qualité pour les félins. Ne reposant que sur les dons et sur le bénévolat, son association ne peut franchir l'obstacle qui est face à elle.... sans nous et sans notre mobilisation.
"Je me tourne vers vous aujourd’hui car pour continuer ce combat il me faut désormais trouver une solution pour payer les dettes et sauver les 300 chats dont je m'occupe au quotidien."
Sans subvention, sans aide de l'Etat, sans reconnaissance, Esméralda mène un travail indispensable pour des animaux laissés pour compte !
Que deviendraient tous les animaux de l'association si elle devait fermer ? Le mystère reste entier tant les associations font face à une crise sans précédent et qu'elles ne peuvent accueillir plus d'animaux sans aide financière !
Nous devons l'aider !
Le Fonds pour la Protection des Animaux - Ethics For Animals Foundation, fidèle à son action d'aide aux structures de protection animale, a décidé de soutenir. Félins d'Ici et d'Ailleurs en collaboration avec ActuAnimaux. Nous ne pouvons nous résoudre à abandonner une association sans refuge, structure essentielle du secteur de la protection animale. Si nous ne sauvons pas Félins d'Ici et d'Ailleurs, ce sont 300 chats qui risquent de mourir...
28 €, le prix de la vie d'un animal
Dès maintenant, nous vous invitons à vous mobiliser. Outre les moyens de dons habituels, nous mettons à votre disposition PAYPAL pour ceux qui préfèrent utiliser ce moyen de paiement
1 680 SMS pour sauver ces chats : un autre moyen d'aider les animaux
Par ailleurs, nous vous proposons d'aider l'association en envoyant un SMS en faveur de cette collecte.