Recent Posts

MORT D'UN LAPEREAU ACHETÉ EN ANIMALERIE : LA COLÈRE DE SA JEUNE MAÎTRESSE

Capture decran 2019 04 29 a 10.36.35

Mélia, une jeune fille de 19 ans, voit son lapin mourir devant elle seulement trois jours après l'avoir acheté en animalerie. Le vétérinaire est formel : l'animal trop jeune, pas encore sevré est voué à mourir. Une fois de plus la moralisation du commerce des animaux de compagnie est à l'ordre du jour. Mélia a rejoint le camp de ceux qui considèrent qu'un animal ça ne s'achète pas, ça s'adopte !

Nous sommes le dimanche 4 septembre lorsque Mélia part acheter son lapin bélier en animalerie. La jeune fille tombe sous le charme de Nima, un lapereau noir qui ne demandait qu'à être aimé. Affectueuse, gentille, aimante, calme... Voilà comment Mélia décrit son nouvel animal de compagnie. Toutefois, la petite boule de poils ne semble pas être au mieux de sa forme. En effet, ce dernier ne mange et ne boit pas. Face à ce comportement des plus inquiétants, Mélia décide d'amener Nima chez le vétérinaire dès le lendemain matin.

 

Un verdict sans appel : un bébé trop tôt sevré

C'est à peine sorti de l'animalerie que la pauvre Nima doit déjà faire sa première visite chez le vétérinaire. Malheureusement, le verdict est la pire des nouvelles que sa propriétaire pouvait entendre. Petit, amaigri, pas d'appétit... Le lapereau aurait été enlevé bien trop tôt à sa mère. En effet, avec ses modestes 300 grammes révélés par la balance, il parait évident que Nima n'est pas sevrée. Conclusion : le petit compagnon de Mélia n'a que de maigres chances de s'en sortir. Qui plus est, ce dernier serait atteint d'une conjonctivite. Toutefois, Mélia ne baisse pas les bras. C'est avec une détermination de fer et un traitement en main que la jeune fille repart chez elle avec son lapin. Une fois le rongeur de retour chez elle, Mélia s'en va s'expliquer avec les vendeurs de l'animalerie.

 

L'animal considéré comme bien de consommation, des mots durs à entendre

Rembourser Mélia si son lapin rend l'âme. Voilà ce que propose l’animalerie à la jeune fille. Toutefois, ce n'est pas ce qu'elle souhaite entendre, et cela, même si aucun mot ne pourra atténuer sa douleur. L'animalerie refuse de prendre les frais de vétérinaire en charge. Le directeur des lieux affirme respecter la procédure normale lorsqu’un cas de ce type se présente devant lui.

Déçue de cet entretien avec le responsable, Mélia repart s'occuper de Nima. Pendant trois jours, la jeune fille ne lâchera pas son animal d'une seule semelle, allant même jusqu'à se lever en pleine nuit pour veiller sur le lapereau et lui donner à manger et à boire. Malheureusement, cela ne suffira pas... C'est en rentrant de son travail mercredi soir que Mélia retrouve Nima dans sa cage sans vie. Ni une, ni deux, elle s'empresse de l'amener chez le vétérinaire qui ne peut que faire le même constat que Mélia. Nima a bel et bien quitté ce monde.

Après avoir pleuré toutes les larmes de son corps, Mélia repart à l'animalerie le lendemain. Le responsable propose de lui donner un autre lapin, mais la jeune fille refuse. C'est avec le cœur lourd qu'elle finit par accepter le remboursement de Nima.

Suite à cet épisode tragique, Mélia raconte son histoire sur Facebook. Son post est partagé par plus de 2000 personnes. Dans sa publication, elle demande aux amoureux des animaux d'opter pour l'adoption et de ne plus acheter en animalerie.

L'animalerie, elle, affirme prendre soin de ses animaux. D'après l'enseigne, tous seraient mis en observation pendant 48 heures avant d'être vendus...

Soyez les premiers informés
et soutenez nos animaux

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez
une notification à la publication de chaque nouvelle fiche.